WILLY RONIS (1910 - 2009)

WILLY RONIS
Né d'un père photographe de quartier et amateur d'opéra, il se passionne pour la musique. Il doit l'abandonner et remplacer son père quand celui-ci tombe malade. A sa mort, Ronis se débarrasse du magasin et devient photographe pour la presse, l'industrie, la mode et la publicité. En 1938-39, il couvre les grèves des usines Citroën et la plupart des grands mouvements sociaux. Après-guerre, Ronis rejoint l'agence Rapho, aux côtés de Doisneau, Brassaï, Boubat... Il y participe à l'essor de la photographie humaniste, avec des clichés pris sur le vif, mais néanmoins magnifiquement composés, et montrant l'homme dans sa vie quotidienne. Les quartiers populaires de Belleville et de Ménilmontant seront son terrain de prédilection. Après une relative éclipse durant les années 60-70, il reviendra à l'avant-plan dès la fin des années 70 et la redécouverte des photographes humanistes. Ronis consacrera un dernier livre à la capitale en 2001, date à laquelle il cesse son activité de photographe. Le "Nu provençal", pris en 1949, restera son cliché le plus célèbre.
: + d'infos.. (nouvelle fenêtre)     [ -1 ]    [ +1 ]

Citations

  • La belle image, c'est une géométrie modulée par le coeur. [..] Il faut avoir l'instinct du nombre d'or.
  • Je n'ai jamais poursuivi l'insolite, le jamais vu, l'extraordinaire, mais bien ce qu'il y a de plus typique dans notre existence quotidienne...
  • À la question “qu'est-ce qu'une bonne image?”, je me contente, faute de mieux, de répondre que c'est celle qui a su communiquer l'émotion qui l'a faite naître.
  • Ce n'est pas tellement la lumière qui m'inspire, c'est ce que la lumière éclaire.